Le plan de Dieu est toujours le meilleur
Greg et Rachel Shipp étaient censés arriver au Mexique en août 2020 avec leurs deux jeunes filles. La famille s'apprêtait à travailler avec des communautés linguistiques indigènes dans la ville d'Oaxaca, dans le sud du Mexique, mais ces plans ont dû changer lorsque la COVID-19 a frappé le monde. Les Shipp travaillent actuellement à Maningrida, dans le Territoire du Nord de l'Australie, avec l'association australienne pour les langues indigènes (Australian Society for Indigenous Languages - AuSIL). Ils partagent avec Wycliffe Today ce qu'ils découvrent tout en continuant à faire confiance à Dieu en temps d'incertitudes.
Vous étiez sur le point de partir au Mexique avant que la pandémie ne survienne. Comment vous êtes-vous sentis quand vos projets ont dû être mis en veilleuse ?
Ensemble : Comme beaucoup d'autres personnes dans le monde, nous avons été déçus par cette désorganisation. Nous avions juste commencé à recueillir des fonds et à promouvoir notre projet au Mexique. Soudain, nous nous sommes retrouvés face à la question de savoir ce qu'il nous fallait dès lors faire. Nous avons alors parlé avec Wycliffe, au sujet d'autres opportunités, et nous avons découvert qu'AuSIL avait besoin d'aide pour un travail d'enquête linguistique dans le Territoire du Nord.
Que faites-vous à Maningrida ?
Greg : Ma mission au Mexique devait être de travailler au Bureau national des finances – une chance d'utiliser les compétences et les connaissances en mathématiques que j'ai acquises par mes études, tandis que Rachel pouvait également avoir l'opportunité d'utiliser ses compétences linguistiques. Le Mexique semblait être une situation providentiellement taillée sur mesure pour nous et notre famille. Mais je suis arrivé à Maningrida sans rôle précis. C'était une expérience à la fois enrichissante et déstabilisante. Puis un jour, j'ai discuté avec les responsables financiers d'AuSIL. J'ai découvert qu'ils avaient besoin d'aide au sein de leur département financier et cela a alors été facile pour moi de décider de rejoindre cette équipe.
Rachel : Je suis l'une des participantes du travail de l'enquête linguistique – j'évalue les différents besoins de traduction de la Bible pour les communautés du Territoire du Nord. C'est ce même rôle que j'aurai si jamais, nous parvenons à nous rendre au Mexique, c'est donc une excellente occasion de formation. J'ai étudié la recherche sociale à la fac (université), où nous avons appris les étapes de recherche spécifiques à suivre pour interroger les gens sur leurs besoins linguistiques. Mais j'ai surtout fait avancer la recherche « en parallèle », en posant des questions aux gens dans le cadre de nos conversations. L'église demandait de l'aide, alors je me laisse guider par ce qu'ils veulent. Cela ralentit le travail, mais c'est logique – les gens apprécient tellement les relations personnelles. Je n'avais aucune idée de l'ampleur du travail de traduction qu'il reste à faire en Australie ! Il y a 10 langues ici, rien qu'à Maningrida. À présent, j'ai examiné les 10, j'ai concentré le travail à deux d'entre elles, et finalement sur une seule.
Quel serait votre conseil aux personnes qui éprouvent des difficultés par rapport à un changement de plans ou de circonstances ?
En unisson : Dieu ne s'inquiète pas des détails. Vous pourriez sentir que « le plan » de votre vie a été détourné, mais Dieu a tout sous contrôle. Cela faisait plusieurs années que nous avions l'intention de nous rendre au Mexique en 2020, et tout semblait être en ordre jusqu'à ce que la COVID-19 se déclare. Nous avons dû trouver un « plan B », mais après avoir été à Maningrida pendant un certain temps, nous avons vu comment Dieu utilise ce temps pour nous préparer. Son plan est toujours le meilleur !
Greg and Rachel Shipp (du site internet de Wycliffe Australie)
Permission d’utilisation accordée
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