Le nouveau départ de Wycliffe France

Stewart Johnson se souvient avoir entendu une présentation en 2008 qui portait sur les hommes d'Issacar. L'auteur de 1 Chroniques écrit que ces personnes comprenaient les temps et savaient ce qu'Israël devait faire.

Stewart Johnson

Stewart s'est souvenu de ce message durant les années où il était directeur d'engagement pour Wycliffe UK. Il a réfléchi à ce que cela signifierait pour l'église du 21ème siècle, son ministère et sa mission.

« J'ai eu cette révélation que nous continuons à faire ce que nous réussissons bien, pensant que cela ira bien au final, dit-il. Je ne suis pas pessimiste. Si cela fonctionne pour les gens, gloire à Dieu. Sa grâce et ses capacités surpassent de loin les nôtres. »

Mais il savait aussi qu'il faudrait peut-être sérieusement repenser les choses ; et ce, encore plus durant les deux dernières années où il était directeur intérimaire de Wycliffe France. Cela a constitué une opportunité rare d'aider à relancer et à réimaginer une organisation qui, pour diverses raisons, officiellement n'avaient plus de missionnaires de champ. Ils avaient certainement encore des liens étroits avec des Français travaillant à l'étranger dans la traduction de la Bible. Mais, sur le plan administratif, il était plus logique que tous ces individus ou toutes ces familles soient envoyés de nouveau par leurs dénominations d'églises plutôt que par Wycliffe France.

Tout cela signifiait qu'en 2021, tandis que la pandémie obligeait toutes les organisations de missions à repenser, Stewart aborda son nouveau mandat avec à l'esprit les hommes d'Issacar ; pas dans le sens de dire aux chrétiens ce qu'ils doivent penser ou faire, mais d'acquérir de la sagesse et de la clarté en allant dans les églises et en écoutant. Ils posaient simplement des questions liées à la missio Dei, la mission de Dieu. Des questions de ce genre :

  • Qu'est-ce que Dieu met dans votre cœur en tant qu'église, en termes de mission à la fois ici et ailleurs ?
  • Quel impact le COVID a-t-il eu sur votre église ? Positif comme négatif ?
  • Y a-t-il un avantage que le COVID vous ait donné et que vous ayez gardé ?
  • Quelle ressource téléchargeable souhaiteriez-vous obtenir de Wycliffe France demain que vous pourriez utiliser le jour suivant ?

Les questions mènent toutes à la conclusion suivante : Dieu a encore une mission pour ses églises en France et il incombe aux individus et aux églises de trouver de quoi il s'agit. Ce qui est directement lié à l'énoncé de mission de Wycliffe France : « Servir les églises françaises qui partagent le même idéal que toutes les personnes qui peuvent être transformées par la Parole de Dieu. »   

« Et vous espérez que cela adhère, telle une graine de moutarde, dit Stewart. Cela prend du temps. On établit des relations. On doit constamment détourner les conversations des manières démodées de discuter de la traduction de la Bible, où c'est Wycliffe qui fait le travail. On doit parler des amis et des partenaires. » 

Thérèse Stauder et Stewart Johnson font la promotion de Wycliffe France à un rassemblement de pasteurs et de dirigeants d'églises à Paris.

Deux domaines

En tant qu'organisation avec peu d'employés ou peu de ressources durables, ils ont aussi décidé d'utiliser une stratégie plus rigoureuse. En tant que membre de l'Alliance Mondiale Wycliffe, Wycliffe France se focalisera sur deux des sept Domaines de participation : la prière et la vie de l'église.

« Tout ce que nous avons fait et tout ce que nous avons construit au cours des deux dernières années a littéralement tourné autour de ces deux orbites, dit Stewart. La première attitude est de rester dans l'église : "Hé, on aimerait que vous priiez. Veuillez vous rendre sur notre site web, rejoignez notre groupe Facebook, nous avons aussi un groupe Whatsapp, nous avons une réunion de prière via Zoom. »

L'accent sur la prière commence avec le comité de Wycliffe France et s'étend à toutes les personnes qui sont dans l'orbite de l'organisation.

« Ils savent qu'ils ne prient pas seulement pour eux-mêmes ou pour un.e partenaire individuel.le en mission quelque part dans le monde, dit Stewart, mais ils prient en fait dans la vie et le bien-être d'organisations spécifiques au sein de l'Alliance. »

Le site web de Wycliffe France contient non seulement des sujets de prières, mais des raisons théologiques pour lesquelles cela est important, comment cela se rapporte à des caractéristiques telles que la générosité, et pourquoi Dieu appelle l'église en France à prier.

Cinq communautés

Ensuite, ils ont restreint davantage l'objectif en identifiant cinq « Communautés d'intérêt et d'engagement » :

  • LSF - La langue des signes française ;
  • Les Roms vivant en France et à travers l'Europe ;
  • Le travail actuel de traduction de la Bible en Serbie ;
  • Les pays francophones limitrophes d'Afrique de l'Ouest, le Togo et le Bénin ;
  • Et la République démocratique du Congo francophone.

« La philosophie qui sous-tend les choix est que nous pensons que les églises françaises, particulièrement post-COVID, reprennent vie et énergie, et elles avaient besoin de comprendre qu'elles pouvaient participer à la mission de Dieu, dit Stewart. Il ne faut pas désorienter les gens avec trop de choix. C'est assez difficile parce qu'on brule presque de nombreux autres ponts pour en avoir un en place. »

Choisir ces cinq communautés consistaient en grande partie à aider les Français à se rendre compte qu'il y a des communautés dans leur propre pays qui ont besoin de traductions de la Bible : à savoir, environ 100 000 dans la communauté Sourde qui utilisent la langue des signes française ; et les Roms qui comptent à tout moment 250 000 à 300 000 en France (le nombre varie parce que beaucoup de groupes de Roms sont nomades et se déplacent d'un pays à l'autre en Europe.)

Tiré du site web de Wycliffe France. Traduction : « Une pierre parlante française dans un édifice mondial »

 

Un lien direct

Cela vise à impliquer les églises directement avec les communautés impactées, plutôt que de traiter des missionnaires individuel.le.s comme l'objectif principal d'engagement, de prière et de soutien financier.

« Une des choses sur lesquelles le comité a été clair, dit Stewart, était qu'ils voulaient que je facilite l'envoi direct des personnes, même pas nécessairement via Wycliffe France, mais depuis leurs églises vers l'une de ces Communautés d'intérêt et d'engagement. »

Dans un tel scénario, Wycliffe France devient un facilitateur tiers des relations qui impliquent les églises, voire d'autres organisations de mission, avec le travail de traduction de la Bible dans ces cinq communautés. Avec les églises, ces relations sont souvent initiées par des sondages téléphoniques menés par des employés et des bénévoles de Wycliffe (demandant aux églises comment elles se portent et de quoi elles ont besoin, plutôt que de leur demander de soutenir des missionnaires).

« C'est comme si il y a avait maintenant un domaine bilatéral, dit Stewart. « Vous avez toutes les bonnes choses du passé qui sont recueillies et promues et aussi des personnes parachutant dans le paradigme que nous avons utilisé pour rejoindre Wycliffe. Et vous avez ce tout nouveau domaine. »

Il compare le nouveau paradigme à un diner qui a pris vie ; bien qu'il faille beaucoup de planification et de travail pour que les choses arrivent à ce stade.

« Les gens sont tellement obnubilés, tellement enthousiasmés par ce qui se passe dans des endroits différents que Wycliffe France se retire presque ou commence à grand-parenter la chose. Vous voyez que vos grands-parents sont dans la pièce, mais ce ne sont pas eux qui cuisinent ni qui dansent. »  

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Conseils pratiques pour les organisations de l'Alliance

De la part de Stewart Johnson

  • Prenez le temps de vous concentrer. Prenez votre temps en faisant vos recherches. Ensuite sonder les églises. Nous trouvons n'importe quelle excuse pour faire des sondages. Nous sommes sortis du COVID en disant : « Hé, nous voulons vraiment savoir comment le COVID vous a affectés et quel a été un avantage ? » Un autre sondage était que nous avons vu que pendant le COVID beaucoup d'églises recherchaient désespérément des ressources téléchargeables. Quelle ressource souhaiteriez-vous obtenir demain que vous pourriez utiliser le jour suivant ? Et il s'agissait toujours de ressources pour enfants.


    Quand vous discutez avec d'autres églises et que vous savez déjà ce qu'ils savent, vous obtenez leur respect. Donc, nous sommes capables de gérer les attentes pour une église, et avons déjà une idée de ce qu'ils veulent faire et de ce qu'ils veulent entendre. Donc, au final, lorsque nous faisons de l'engagement d'église, nous parlons de la mission de Dieu, de pourquoi la mission de Dieu est importante et de pourquoi elle est l'agent de la mission. Puis, nous parlons de façon très spécifique d'une des cinq Communautés d'intérêt et d'engagement.
  • Nous voulons que les églises soient vraiment enthousiasmées. Nous voulons qu'elles envoient des gens à l'étranger. Mais nous ne voulons pas qu'elles les envoient via Wycliffe. Nous voulons seulement les envoyer à une de nos Communautés d'intérêt et d'engagement. Nous avons donc fait beaucoup de travail sur la façon de créer une association caritative locale.

  • Parce que notre stratégie semble tellement différente d'avant, nous devons avoir différents indicateurs de performance et nous devons avoir de très, très clairs moments où nous célébrons les bonnes choses qui se passent. Parce que nous avons aussi des nuits obscures de l'âme.

Vous pouvez contacter Stewart Johnson sur : directeur@wycliffe.fr

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Reportage : Jim Killam et Gwen Davies, Alliance Mondiale Wycliffe

Les organisations de l'Alliance peuvent télécharger et utiliser les images de cet article.

11/2023 Afrique

Comment CABTAL a achevé neuf Nouveaux Testaments dans des régions déchirées par la violence

Le travail de traduction a failli cesser dans certaines parties du Cameroun, à cause d'une crise sociopolitique qui a tué environ 6 000 personnes depuis 2017. Mais, même pendant qu'ils fuyaient pour sauver leur vie, les traducteurs ont continué à rédiger les Saintes Écritures dans leur langue. Isaac Genna Forchie, membre du personnel de CABTAL et natif de la région de Bamenda dans le nord-ouest du Cameroun, s'est rendu dans certaines des régions affectées pour recueillir des récits de première main des équipes de traduction. Jesse Ganglah « Nous étions en train d'enregistrer le récit de Pâques en langue Lus, quand nous avons entendu que les soldats arrivaient », se souvient Jesse Ganglah, facilitateur de cluster travaillant avec l'Association Camerounaise pour la Traduction de la Bible et l'Alphabétisation (CABTAL). « À ce moment-là, tout le monde fuyait le village parce que des soldats en colère n'avaient pas le temps de faire la différence entre les séparatistes et les civils. » « Tout le monde courait le risque d'être abattu. J'ai vu des gens avec leur matelas, leur natte, leurs affaires et des enfants s'enfuir dans la brousse et traverser vers le Nigeria. Ils ont oublié leur ordinateur, mais un traducteur brava le danger pour retourner le chercher. » C'est un des nombreux récits qui racontent comment les traducteurs de la Bible dans le Cameroun anglophone du nord-ouest et sud-ouest ont géré une crise sociopolitique violente qui a presque fait cesser le travail de traduction. Contre toute attente, ils ont achevé neuf Nouveaux Testaments au cours des deux dernières années. Au sujet de la violence Les troubles civils actuels ont commencé quand les avocats et les professeurs anglophones ont abandonné leurs outils en octobre 2016, protestant contre ce qu'ils appellent « une tentative délibérée » du gouvernement central d'éradiquer deux de leurs valeurs culturelles fondamentales : le droit coutumier anglais et le sous-système éducatif anglo-saxon. Le gouvernement a riposté par une répression violente de la dissidence. Cela a causé une intensification des tensions et plus d'affrontements alors qu'un mouvement séparatiste a vu le jour. La situation a dégénéré en conflit armé qui persiste encore, qui a causé la mort de 6 000 personnes environ et déplacé plus de 765 000 autres. 70 000 d'entre elles étaient des réfugiés dans le Nigeria voisin, parmi lesquels des traducteurs qui ont fui avec leur ordinateur. Certains ont été confrontés, en plus, à la menace de Boko Haram. Un des projets qui s'est trouvé confronté à la crise était le ngwo, langue parlée dans le nord-ouest du Cameroun. « Parce qu'on n'a pas terminé notre tâche un jour en 2017, on a décidé d'emmener notre ordinateur à la maison », se souvient Siphra Nde. Cela a été la raison pour laquelle leur ordinateur a été préservé. « Comme on partait, toute la place du marché, y compris le bureau du projet, a été mise à feu. » « C'était le dernier jour que nous utilisions le bureau », dit-elle. Alors que d'autres ont fui dans la nature pour leur sécurité, c'était encore plus difficile pour Nde, 54 ans, qui vivait avec ses enfants et ses parents âgés. Le lendemain, ils ont marché à travers la brousse vers un lieu proche de la capitale régionale de Bamenda. « Nous avons imploré CABTAL et ils ont envoyé une voiture qui nous a transportés en sécurité à Bamenda », dit Nde. « Nous avons marché plus de dix heures. Nous sommes arrivés à Bamenda avec le choc d'être confrontés à un autre défi : nulle part où dormir. » Son cousin l'a hébergée pendant deux semaines avant qu'elle ne loue une petite chambre où elle, les enfants et ses parents âgés ont vécu pendant plusieurs années. Siphra Nde Le travail en pleine fusillade Sous la menace d'une arme, d'autres tels que Protus Effange ont dû prouver qu'ils étaient seulement des traducteurs de la Bible et pas des espions. « Êtes-vous sûrs que vous faites l'œuvre de Dieu ? », demandèrent les tireurs au traducteur de bakwere. « Le quartier de notre bureau près de Muea est devenu un champ de bataille pour les séparatistes et les soldats », dit Effrange. Les activités d'alphabétisation et d'engagement des Saintes Écritures touchèrent presque à leur fin. « Je me souviens qu'une fois nous avions un certain atelier », dit Effrange. « Nous nous étions réunis et avions prié, et nous étions sur le point de commencer et nous avons entendu des coups de feu assourdissants qui nous ont dispersés. »  Protus Effange  Privés de la Parole de Dieu Étant donné que la traduction de la Bible est une tâche complexe et difficile qui demande du dévouement, de l'expertise et de la collaboration, des crises comme celles-ci dans le monde posent une menace grave. La violence, le déplacement, l'insécurité, le manque de ressources et de communication peuvent retarder, interrompre ou annuler des projets. Cela a privé des millions de personnes de l'accès à la Parole de Dieu dans leur propre langue. En 2020, environ 30 projets de traduction ont été interrompus dans le Nigeria voisin à cause du terrorisme. Ailleurs, la guerre entre l'Ukraine et la Russie continue de poser un grand danger à la traduction dans les anciens pays soviétiques.  De nouveaux défis suscitent l'innovation Des défis similaires ont provoqué le même effet au Cameroun, mais cela a poussé CABTAL à réfléchir en dehors du cadre.  « Avant la crise, les traducteurs étaient capables de voyager librement entre les communautés pour rédiger les Saintes Écritures sans peur, les agents d'alphabétisation circulaient facilement, et les consultants pouvaient se rendre dans les communautés. Mais tout a changé soudainement », dit Emmanuel Keyeh, Directeur général de CABTAL. « Il est devenu difficile pour les gens de même se réunir en un même lieu. » Cela a causé de l'incertitude. Mais, on a évité le pire comme CABTAL a aidé les traducteurs qui ont fui avec leur ordinateur et leur brouillon vers des régions plus sûres et vers le Nigeria voisin. « Nous avons déménagé certains vers des régions où ils pouvaient avoir accès à des consultants en traduction », dit Keyeh. L'accès aux besoins de base est devenu un défi. « CABTAL nous a donné quelques sacs de riz et de l'argent en plus pour notre entretien », dit Siphra Nde. Elle pouvait alors continuer à rédiger le Nouveau Testament en ngwo. Les activités d'alphabétisation, avant traditionnelles, ont pris une nouvelle forme. « Nous encourageons les communautés à participer à l'alphabétisation urbaine et numérique », dit Keyeh. Quand les écoles furent fermées, les professeurs d'alphabétisation en ngwo ont suivi les apprenants dans les églises et dans leurs cachettes, où l'enseignement et l'apprentissage continuaient. Dr Emmanuel Keyeh Lufang Des fruits qui donnent espoir À l'instar des équipes de ngwo et de bakwere, les langues mankon, ngie, moghamo, essimbi, mmen, esu et weh ont eu leur expérience unique. Mais, leur grand espoir est dans le Nouveau Testament récemment terminé dans ces langues, qui a été mis en page et envoyé à l'impression. Les communautés collectent maintenant des fonds et mobilisent pour l'engagement. Avant sa mort l'an dernier, leur vénéré dirigeant traditionnel mankon, Fon Angwafo III, reçu la copie des traducteurs avec joie. « Il le présenta aux pasteurs et nous donna un lopin de terre pour construire un centre d'alphabétisation où nous pourrions aussi traduire l'Ancien Testament », dit Margaret Ndenge, traductrice mankon. L'équipe bakwere espère obtenir un impact formidable. Un des traducteurs se souvient comment ils ont rendu visite à un gardien de leur langue âgé. « Il était aussi malade, mais nous voulions qu'il écoute et qu'il confirme le naturel d'une portion des Saintes Écritures que nous avions traduit », dit Protus Effange. Le gardien invita tous ses enfants et petits-enfants à la session. « Tandis que je lisais, j'ai vu des larmes couler de ses yeux. Je me suis arrêté et lui ai demandé si les douleurs s'aggravaient. Il répondit : "Vous lisez dans mon cœur". » L'homme qui ne pouvait pas se tenir droit, se leva soudainement et alla accompagner les traducteurs quand ils repartaient. Effange attend avec impatience l'impact que le Nouveau Testament en entier devrait avoir sur sa communauté. Une première date d'inauguration a été choisie, mais a été plus tard repoussée parce que leur Nouveau Testament n'est pas arrivé comme initialement prévu. « Il nous semble étrange que, même avec la situation sociopolitique, la productivité a assez augmenté », dit Keyeh, Directeur général de CABTAL. Il ajoute que l'innovation a donné l'opportunité aux gens de la diaspora d'apprendre à lire et à écrire leur langue, que ce soit virtuellement ou en personne. « Les défis se sont présentés, mais avec les ajustements, nous voyons des résultats assez exceptionnels de ce que Dieu fait dans ces communautés. » L'équipe mfumte a continué à traduire leur Nouveau Testament dans ce bâtiment gracieusement donné par une église dans le Magba voisin. ••• Légende des photos : (Crédits photographiques : Isaac Genna Forchie) Les organisations de l'Alliance peuvent télécharger et utiliser les images de cet article.


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