Nouer des liens
Un esprit d’unité et de collaboration alimente le mouvement brésilien visant à faire part de la Parole de Dieu aux millions de personnes qui ne l’ont pas encore entendue.
Quelque chose de beau se passe en ce moment au Brésil : des groupes ethniques qui s’entretuaient depuis des générations se réconcilient grâce à l’Évangile. Des chrétiens, de toutes cultures, générations et organisations confondues, travaillent ensemble à répandre la Parole de Dieu dans leur pays, puis dans le monde entier. Un esprit de collaboration et de grâce balaye toute l’Église.
Unis par Jésus
Pour les chrétiens au Brésil, il n’y a qu’une seule explication possible à ce puissant changement.
« Celui qui nous unit maintenant, c’est Jésus et il est plus grand que tout ce qui nous a historiquement divisés » explique Paul Nunes, membre de la direction du CONPLEI (Conseil National des responsables et des pasteurs amérindiens évangéliques).
Paul et d’autres responsables d’Églises ont vu que Dieu agit puissamment. Aujourd’hui, près de deux cent mille personnes issues des peuples amérindiens ont une relation personnelle avec Jésus. Depuis l’an 2000, leur nombre a augmenté de 40%.
« Des responsables de différentes tribus se rassemblent pour voir comment ils peuvent travailler ensemble pour que la parole se répande davantage dans nos villages » témoigne Henrique Terena, directeur du CONPLEI. « Il y a des années, certaines de ces tribus étaient ennemies et s’entretuaient, mais l’Évangile a uni les gens et apporté la paix […] Elles se demandent pardon les unes aux autres pour des faits qui se sont produits dans leur histoire et qui n’étaient pas conformes à la volonté de Dieu. »

Henrique Terena, directeur du CONPLEI, s’adressant à la foule rassemblée le soir de l’ouverture du congrès du CONPLEI.
Environ 90 groupes ethniques au Brésil n’ont pas encore entendu l’Évangile et le CONPLEI veut changer cela. Sa vision est que chacun de ces peuples ait une Église chrétienne véritablement sienne.
Les responsables d’Églises savent que les chrétiens locaux sont les mieux placés pour toucher leurs semblables et leur but est de faciliter ce mouvement d’évangélisation « d’Amérindiens à Amérindiens ».
Surfer sur les vagues
Les responsables du CONPLEI s’empressent toutefois de dire qu’ils ne veulent pas faire cela seuls. Après tout, leur culture est essentiellement communautaire, explique Henrique : « Je considère que travailler ensemble présente une force formidable, comme trois cordes tressées, les Amérindiens, l’Église nationale, et l’Église étrangère ».

Leonizia Jutzi du CONPLEI (à droite) parlant à Steve Sheldon (à gauche) qui a travaillé de nombreuses années avec SIL Brésil.
Des Brésiliens comme Henrique ont commencé à voir la propagation de l’Évangile ici comme une succession de crêtes de vagues : « la vague étrangère » (Onda Estrangeira), « la vague nationale » (Onda Nacional) et « la vague indigène » (Onda Indígena). Ces vagues ne sont pas seulement des mouvements historiques successifs. Elles sont constituées de vraies personnes en activité de nos jours, qui construisent, se mêlent, s’encouragent mutuellement à aller de l’avant et se renforcent au contact les unes des autres au fil du temps.
« Vous voyez, pour être efficaces, il faut que ces vagues fonctionnent ensemble » explique Elias Assis, ancien Président du conseil d’administration de l’ ALEM (Association Brésilienne Missionnaire Évangélique de Linguistique). Alors que certains parlent de « passer le flambeau » aux chrétiens locaux, Elias dit que les Brésiliens sentent le besoin que cette collaboration se poursuive. « Nous ne voulons pas passer le flambeau, nous voulons travailler ensemble et ne jamais dire : « on n’a plus besoin de vous » mais plutôt : « Travaillons ensemble ! ».
Un mouvement qui prend de l’ampleur
L’ALEM est une organisation de la « deuxième vague » fondée en 1982. Elle soutient l’Église brésilienne en matière de recrutement, de formation et d’envoi d’équipes pour traduire la Bible, implanter des Églises amérindiennes et être au service d’autres nations.

Jose Carlos Alcántara d’ALEM Brésil parlant à une réunion de l’Alliance Mondiale Wycliffe.
« En 1982, tout le travail de traduction accompli au Brésil l’était par des étrangers, confie Jose Carlos, le Secrétaire général d’ALEM. Les Brésiliens n’y participaient pas du tout. Puis un groupe de Brésiliens et d’étrangers ont remarqué qu’il y avait un réel besoin d’une traduction de la Bible vraiment brésilienne. C’est de là qu’ils se sont unis et ont formé l’ALEM. »
Peu après, Dieu a utilisé un temps de fortes pressions du gouvernement sur des organisations telles que l’ALEM, pour unir leurs efforts.
« Les missions avaient l’habitude de travailler plutôt chacune de leur côté, se souvient Elias. Puis, nous nous sommes mis à nous retrouver autour d’une même table et à nous parler. Nous avons pu parler de notre vision […] aux Églises brésiliennes. En raison de cette collaboration, ce mouvement tout entier s’est mis à se développer au Brésil. »
L’ALEM a aussi fait de rapides progrès, grâce à des organisations de la « première vague » telles que SIL qui a donné un exemple de partenariat et de volonté de partage. C’est parce que l’ALEM a suivi cet exemple que plus de 700 étudiants venant d’autres organisations ont participé à la formation dispensée par l’ALEM. Ces chrétiens sont à présent à l’œuvre dans le monde entier.

Le traducteur de la Bible en kaiwá, Salvador Sanches (à gauche) et le conseiller traducteur de l’ALEM, Cristiano Barros (à droite), travaillant ensemble dans leur bureau de traduction.
Le personnel de l’ALEM est au service des peuples du Brésil, d’Inde et de Guinée-Bissau. L’ALEM a aussi contribué à mettre en place des cours de traduction de la Bible dans de grandes universités ainsi qu’à former l’ATMB, l’Association des Missions Transculturelles du Brésil. L’ATMB renforce la collaboration entre les Églises et les œuvres en vue de répandre l’Évangile.
Des partenariats profonds
out comme autrefois les organisations de la « première vague » les ont aidées à prendre leur envol, l’ALEM et l’ATMB soutiennent vigoureusement les responsables du CONPLEI qui représentent la « troisième vague » de l’expansion de l’Évangile au Brésil.
« Ils nous ont encouragés en nous disant : ensemble nous y arriverons, se souvient Henrique. Cela a commencé à renforcer notre confiance : oui, nous pouvions vraiment faire se réaliser les choses. »
Les organisations de première et de seconde vague ont introduit les responsables du CONPLEI auprès de la communauté évangélique, qui, à son tour, a aidé à développer à travers tout le Brésil du soutien pour l’Église amérindienne.

Un groupe d’hommes et de femmes surui présentant un chant de louange au Congrès du CONPLEI.
« Avant l’émergence du CONPLEI, d’autres parlaient au nom des Amérindiens, explique Elias. Maintenant, le CONPLEI a le droit de s’exprimer lui-même sur les affaires de l’Église, du gouvernement et sur toutes sortes de sujets ! »
L’ALEM et SIL collaborent avec des écoles bibliques et des universités locales pour former des traducteurs amérindiens. Dans tout le Brésil, des organisations représentant les trois vagues travaillent ensemble d’une manière sans précédent : elles partagent des informations et s’invitent à participer aux nouvelles initiatives. Elles observent ce que font les autres et les soutiennent dans leur travail. Elles allègent les formalités administratives pour s’entraider à mieux se former dans leurs spécialités.

Les répondants s'embrassent après avoir reçu la prière à la fin Congrès du CONPLEI.
Il y a une expression en portugais pour exprimer cela : fazendo ligações, qui signifie « nouer des liens ». Il s’agit d’une collaboration qui va bien au-delà d’un coup de main occasionnel. C’est un esprit de partenariat qui va au plus profond du cœur.
« Nous sommes tous différents et c’est bien ainsi. Si nous travaillons ensemble, nous pouvons évangéliser des lieux qui ne l’auraient jamais été en essayant de le faire seuls, témoigne le pasteur Valdir Soares da Silva, de la Junta de Missões Nacionais da Convenção Batista Brasileira (Comité Missionnaire National de la Convention Baptiste Brésilienne). Sans partenariats et en travaillant séparément, on peut y arriver, mais cela va prendre beaucoup, beaucoup de temps. Et Jésus tient vraiment à appeler les gens à lui, maintenant ! »
Un rassemblement de chrétiens
Tous les quatre ans, des centaines d’Amérindiens se retrouvent au congrès national du CONPLEI pour prier, adorer Dieu et faire des projets. Depuis l’an 2000, les congrès du CONPLEI ont attiré quelques-unes des foules les plus nombreuses de chrétiens évangéliques amérindiens de toute l’histoire de l’Amérique Latine. Ces chrétiens très divers se réunissent pour louer avec passion, témoigner la fidélité de Dieu, prier et discuter de sujets importants aux yeux des communautés amérindiennes.
Le mot « congrès » ne rend pas vraiment l’atmosphère palpitante de ces rassemblements où des vies sont transformées, des tribus autrefois ennemies se réconcilient publiquement et où des chants de louange en des douzaines de langues amérindiennes viennent réjouir le cœur de Dieu.

Des Amérindiens et des Brésiliens prient ensemble pendant le Congrès du CONPLEI.
Bien que les congrès du COMPLEI ciblent le Brésil amérindien, elles ne concernent pas seulement les peuples amérindiens. En 2012, des Brésiliens (non-amérindiens) et des Américains ont assisté à des réunions, ont servi des repas qu’ils avaient préparés, ont ramassé des ordures et donné un coup de main au niveau de l’électricité. Plus de 2300 personnes venues de tout le Brésil et du monde entier ont participé à ce congrès, représentant plus de 81 ethnies différentes. Des membres des trois vagues ont prié ensemble, demandant à Dieu d’agir encore une fois parmi les peuples du Brésil.
Cela était une illustration vivante de ce qui a constitué le thème du congrès 2016 : « la rencontre des vagues missionnaires ».
« Vous ne pouvez tout simplement pas séparer l’une des trois vagues, commente Henrique Terena. C’est devenu une réalité, tout le monde travaille ensemble […] La vague grossit de plus en plus, jusqu’à amener la bonne nouvelle dans le monde entier. »
par Kate Roberts Photos by Elyse Patten
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11/2023 Afrique
Comment CABTAL a achevé neuf Nouveaux Testaments dans des régions déchirées par la violence
Le travail de traduction a failli cesser dans certaines parties du Cameroun, à cause d'une crise sociopolitique qui a tué environ 6 000 personnes depuis 2017. Mais, même pendant qu'ils fuyaient pour sauver leur vie, les traducteurs ont continué à rédiger les Saintes Écritures dans leur langue. Isaac Genna Forchie, membre du personnel de CABTAL et natif de la région de Bamenda dans le nord-ouest du Cameroun, s'est rendu dans certaines des régions affectées pour recueillir des récits de première main des équipes de traduction. Jesse Ganglah « Nous étions en train d'enregistrer le récit de Pâques en langue Lus, quand nous avons entendu que les soldats arrivaient », se souvient Jesse Ganglah, facilitateur de cluster travaillant avec l'Association Camerounaise pour la Traduction de la Bible et l'Alphabétisation (CABTAL). « À ce moment-là, tout le monde fuyait le village parce que des soldats en colère n'avaient pas le temps de faire la différence entre les séparatistes et les civils. » « Tout le monde courait le risque d'être abattu. J'ai vu des gens avec leur matelas, leur natte, leurs affaires et des enfants s'enfuir dans la brousse et traverser vers le Nigeria. Ils ont oublié leur ordinateur, mais un traducteur brava le danger pour retourner le chercher. » C'est un des nombreux récits qui racontent comment les traducteurs de la Bible dans le Cameroun anglophone du nord-ouest et sud-ouest ont géré une crise sociopolitique violente qui a presque fait cesser le travail de traduction. Contre toute attente, ils ont achevé neuf Nouveaux Testaments au cours des deux dernières années. Au sujet de la violence Les troubles civils actuels ont commencé quand les avocats et les professeurs anglophones ont abandonné leurs outils en octobre 2016, protestant contre ce qu'ils appellent « une tentative délibérée » du gouvernement central d'éradiquer deux de leurs valeurs culturelles fondamentales : le droit coutumier anglais et le sous-système éducatif anglo-saxon. Le gouvernement a riposté par une répression violente de la dissidence. Cela a causé une intensification des tensions et plus d'affrontements alors qu'un mouvement séparatiste a vu le jour. La situation a dégénéré en conflit armé qui persiste encore, qui a causé la mort de 6 000 personnes environ et déplacé plus de 765 000 autres. 70 000 d'entre elles étaient des réfugiés dans le Nigeria voisin, parmi lesquels des traducteurs qui ont fui avec leur ordinateur. Certains ont été confrontés, en plus, à la menace de Boko Haram. Un des projets qui s'est trouvé confronté à la crise était le ngwo, langue parlée dans le nord-ouest du Cameroun. « Parce qu'on n'a pas terminé notre tâche un jour en 2017, on a décidé d'emmener notre ordinateur à la maison », se souvient Siphra Nde. Cela a été la raison pour laquelle leur ordinateur a été préservé. « Comme on partait, toute la place du marché, y compris le bureau du projet, a été mise à feu. » « C'était le dernier jour que nous utilisions le bureau », dit-elle. Alors que d'autres ont fui dans la nature pour leur sécurité, c'était encore plus difficile pour Nde, 54 ans, qui vivait avec ses enfants et ses parents âgés. Le lendemain, ils ont marché à travers la brousse vers un lieu proche de la capitale régionale de Bamenda. « Nous avons imploré CABTAL et ils ont envoyé une voiture qui nous a transportés en sécurité à Bamenda », dit Nde. « Nous avons marché plus de dix heures. Nous sommes arrivés à Bamenda avec le choc d'être confrontés à un autre défi : nulle part où dormir. » Son cousin l'a hébergée pendant deux semaines avant qu'elle ne loue une petite chambre où elle, les enfants et ses parents âgés ont vécu pendant plusieurs années. Siphra Nde Le travail en pleine fusillade Sous la menace d'une arme, d'autres tels que Protus Effange ont dû prouver qu'ils étaient seulement des traducteurs de la Bible et pas des espions. « Êtes-vous sûrs que vous faites l'œuvre de Dieu ? », demandèrent les tireurs au traducteur de bakwere. « Le quartier de notre bureau près de Muea est devenu un champ de bataille pour les séparatistes et les soldats », dit Effrange. Les activités d'alphabétisation et d'engagement des Saintes Écritures touchèrent presque à leur fin. « Je me souviens qu'une fois nous avions un certain atelier », dit Effrange. « Nous nous étions réunis et avions prié, et nous étions sur le point de commencer et nous avons entendu des coups de feu assourdissants qui nous ont dispersés. » Protus Effange Privés de la Parole de Dieu Étant donné que la traduction de la Bible est une tâche complexe et difficile qui demande du dévouement, de l'expertise et de la collaboration, des crises comme celles-ci dans le monde posent une menace grave. La violence, le déplacement, l'insécurité, le manque de ressources et de communication peuvent retarder, interrompre ou annuler des projets. Cela a privé des millions de personnes de l'accès à la Parole de Dieu dans leur propre langue. En 2020, environ 30 projets de traduction ont été interrompus dans le Nigeria voisin à cause du terrorisme. Ailleurs, la guerre entre l'Ukraine et la Russie continue de poser un grand danger à la traduction dans les anciens pays soviétiques. De nouveaux défis suscitent l'innovation Des défis similaires ont provoqué le même effet au Cameroun, mais cela a poussé CABTAL à réfléchir en dehors du cadre. « Avant la crise, les traducteurs étaient capables de voyager librement entre les communautés pour rédiger les Saintes Écritures sans peur, les agents d'alphabétisation circulaient facilement, et les consultants pouvaient se rendre dans les communautés. Mais tout a changé soudainement », dit Emmanuel Keyeh, Directeur général de CABTAL. « Il est devenu difficile pour les gens de même se réunir en un même lieu. » Cela a causé de l'incertitude. Mais, on a évité le pire comme CABTAL a aidé les traducteurs qui ont fui avec leur ordinateur et leur brouillon vers des régions plus sûres et vers le Nigeria voisin. « Nous avons déménagé certains vers des régions où ils pouvaient avoir accès à des consultants en traduction », dit Keyeh. L'accès aux besoins de base est devenu un défi. « CABTAL nous a donné quelques sacs de riz et de l'argent en plus pour notre entretien », dit Siphra Nde. Elle pouvait alors continuer à rédiger le Nouveau Testament en ngwo. Les activités d'alphabétisation, avant traditionnelles, ont pris une nouvelle forme. « Nous encourageons les communautés à participer à l'alphabétisation urbaine et numérique », dit Keyeh. Quand les écoles furent fermées, les professeurs d'alphabétisation en ngwo ont suivi les apprenants dans les églises et dans leurs cachettes, où l'enseignement et l'apprentissage continuaient. Dr Emmanuel Keyeh Lufang Des fruits qui donnent espoir À l'instar des équipes de ngwo et de bakwere, les langues mankon, ngie, moghamo, essimbi, mmen, esu et weh ont eu leur expérience unique. Mais, leur grand espoir est dans le Nouveau Testament récemment terminé dans ces langues, qui a été mis en page et envoyé à l'impression. Les communautés collectent maintenant des fonds et mobilisent pour l'engagement. Avant sa mort l'an dernier, leur vénéré dirigeant traditionnel mankon, Fon Angwafo III, reçu la copie des traducteurs avec joie. « Il le présenta aux pasteurs et nous donna un lopin de terre pour construire un centre d'alphabétisation où nous pourrions aussi traduire l'Ancien Testament », dit Margaret Ndenge, traductrice mankon. L'équipe bakwere espère obtenir un impact formidable. Un des traducteurs se souvient comment ils ont rendu visite à un gardien de leur langue âgé. « Il était aussi malade, mais nous voulions qu'il écoute et qu'il confirme le naturel d'une portion des Saintes Écritures que nous avions traduit », dit Protus Effange. Le gardien invita tous ses enfants et petits-enfants à la session. « Tandis que je lisais, j'ai vu des larmes couler de ses yeux. Je me suis arrêté et lui ai demandé si les douleurs s'aggravaient. Il répondit : "Vous lisez dans mon cœur". » L'homme qui ne pouvait pas se tenir droit, se leva soudainement et alla accompagner les traducteurs quand ils repartaient. Effange attend avec impatience l'impact que le Nouveau Testament en entier devrait avoir sur sa communauté. Une première date d'inauguration a été choisie, mais a été plus tard repoussée parce que leur Nouveau Testament n'est pas arrivé comme initialement prévu. « Il nous semble étrange que, même avec la situation sociopolitique, la productivité a assez augmenté », dit Keyeh, Directeur général de CABTAL. Il ajoute que l'innovation a donné l'opportunité aux gens de la diaspora d'apprendre à lire et à écrire leur langue, que ce soit virtuellement ou en personne. « Les défis se sont présentés, mais avec les ajustements, nous voyons des résultats assez exceptionnels de ce que Dieu fait dans ces communautés. » L'équipe mfumte a continué à traduire leur Nouveau Testament dans ce bâtiment gracieusement donné par une église dans le Magba voisin. ••• Légende des photos : (Crédits photographiques : Isaac Genna Forchie) Les organisations de l'Alliance peuvent télécharger et utiliser les images de cet article.
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