Statistiques sur la traduction de la Bible 2019 - Questions les plus fréquentes : pour aller plus loin
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Comme avec la plupart des séries de nombreuses données, les chiffres sont facilement mal représentés ou compris. Nous nous efforçons, tout en célébrant l’immense œuvre accomplie par des personnes et des organisations dans le monde, à expliquer la complexité par nature des données et nous louons Dieu car il accompli sa mission.
Les chiffres détaillés cités par l’Alliance Wycliffe Mondiale proviennent des données recueillies par Progress.Bible. Ce rapport répond à plusieurs questions fréquentes sur les faits et les chiffres relatifs aux progrès en matière de traduction de la Bible et aux besoins qui subsistent dans ce domaine dans le monde.
- Comment les langues, les textes bibliques et les populations sont-ils comptabilisés ?
- Comment les besoins en traduction sont-ils déterminés et comptabilisés ?
- Pourquoi toutes les langues sans la Bible entière ne sont-elles pas répertoriées comme ayant besoin d’une traduction ?
- Les langues qui disposent de textes bibliques ont-elles aussi des besoins en traduction ?
D’autres informations présentées ici proviennent de tout ce qui nous a été rapporté au 1er octobre 2019. En raison des continuels changements et améliorations concernant la définition des données et les méthodes de leur collecte, il est difficile, voire impossible, de les comparer avec celles des rapports des années précédentes.
Le résumé des statistiques destinées au public est traduit en plusieurs langues. Vous pouvez, si vous le souhaitez, le traduire ou l’adapter à vos destinataires, à condition que vous leur indiquiez comme source : www.wycliffe.net/statistics.
Merci également de transmettre toutes vos traductions ou adaptations à info@wycliffe.net, afin que nous puissions les diffuser.
1. Comment les langues, les textes bibliques et les populations sont-ils comptabilisés ?
L’Alliance Wycliffe Mondiale utilise les données recueillies par Progress.Bible et l’Ethnologue.
Pour les langues : Le décompte des langues suit la norme internationalement reconnue ISO 639-3. Or, celle-ci ne dénombre qu’environ 140 langues des signes seulement. En conséquence, suivant les recommandations d’un certain nombre d’organisations, il a été décidé de comptabiliser aussi les langues des signes n’ayant pas encore de code ISO. (Pour plus d’informations, consultez www.ethnologue.com/about/problem-language-identification)
Pour les textes bibliques : Certaines langues disposent de multiples traductions ou de traductions dans de nombreux dialectes, mais pour nos totaux nous comptabilisons la quantité maximale connue de textes bibliques publiés dans une langue (Bible, Nouveau Testament ou passages bibliques et histoires).
Pour la population : Les chiffres concernant la population sont les plus récents disponibles pour les personnes dont c’est la langue maternelle. Leur total est donc largement inférieur aux estimations actuelles de 7,6 milliards d’habitants dans le monde.
2. Comment les besoins en traduction sont-ils déterminés et comptabilisés ?
Il ne suffit pas de déterminer quelles langues disposent ou non de textes bibliques pour évaluer les besoins en traduction. La plupart des langues qui n’ont que « quelques textes bibliques » en ont besoin de supplémentaires, et même, de temps en temps, des Bibles entières font l’objet de révisions.
Quand elles parlent des besoins restants en traduction, la plupart des organisations désignent des langues où le travail de traduction n’a pas même commencé. Cependant, à partir de 2018, nous avons aussi comptabilisé les langues dans lesquelles un travail préparatoire a été entrepris, mais où le travail s’est arrêté sans aucune publication.
D’après les connaissances actuelles, l’évaluation de la vitalité des langues est un indicateur des besoins ou non d’une traduction et de son utilisation réelle. Elle permet une estimation du nombre de langues nécessitant une traduction. Des échanges avec les communautés linguistiques et d’autres organisations nous aident à reclasser les langues selon qu’il existe un besoin potentiel ou un besoin exprimé, avec de véritables objectifs pour le travail initial, ou dans certains cas, pour déterminer qu’il n’existe aucun besoin immédiat ressenti.
3. Pourquoi toutes les langues sans la Bible entière ne sont-elles pas répertoriées comme ayant besoin d’une traduction ?
Il existe plusieurs raisons pour lesquelles le besoin d’une traduction de la Bible dans une langue donnée peut sembler moins évident, dont :
- la population n’utilise plus cette langue ou alors très peu (elle est rarement employée dans la vie quotidienne, voire plus du tout ou seulement par quelques personnes) ;
- là où cette langue est parlée, la majorité des personnes de 20 à 45 ans maîtrisent suffisamment bien une autre langue, ont déjà envie de l’employer, et des textes bibliques sont ou seront bientôt disponibles dans celle-ci.
4. Les langues qui disposent de textes bibliques ont-elles aussi des besoins en traduction ?
Pendant de nombreuses années, les organisations de l’Alliance ont cherché à mettre l’accent sur les besoins dans les langues où il faut commencer une traduction de la Bible, mais il existe de nombreuses langues dans lesquelles un travail doit continuer ou reprendre. Il est facile de voir que dans les langues où il n’y a que quelques textes bibliques, d’autres vont être nécessaires. Par ailleurs, des textes bibliques déjà publiés peuvent avoir besoin d’une révision, voire d’une nouvelle traduction :
- les langues sont par nature dynamiques et changent au fil du temps. De nos jours, les communautés linguistiques n’utilisent pas tous les mots ou expressions employés par les générations précédentes. Il est normal qu’au fil du temps les auditeurs et les lecteurs éprouvent des difficultés à comprendre un Nouveau Testament ou une Bible. Par conséquent, la Parole de Dieu a besoin d’une nouvelle traduction.
- Par ailleurs, il arrive que la traduction originelle ne soit pas d’une qualité satisfaisante (en matière de justesse, de clarté ou présentant un biais perçu en faveur d’une certaine dénomination ou interprétation).
- Dans certains cas, que ce soit pour des raisons linguistiques ou socio-culturelles, des différences dialectales dans une langue reconnue sous un code ISO justifient d'entreprendre une autre traduction.
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